i'm echo
L'Intifada dans nos cœurs, contre le temps, le Jihad dans nos têtes, contre nos vies bâclées.
Sur les rivages d'une quelconque Terre Sainte perdue.


Alors ils m’auraient regardé en levant le menton, ils m’auraient dit « Bien sur, tout est si simple pour toi l’européenne, que nous ne venions pas ! Vous laisser dans votre cage dorée ! En attendant dis-nous pourquoi, lorsque vous venez jouer les zazous pendant l’été, pourquoi est-ce en grosse cylindrés sport coupés, que vous nous narguer ? ».





I saw you, climbing the mountain.
And I’m in the lower place where you can find me.
It seems that you shine like a thousand suns. And I’m below, always below.
Life has never changed, I’m a the same place on earth.
Feeded by the same things, breathing the same air, and loving the same friends.
Only continuum sounds to my ears.
The only music I can barely hear, is the silence.
And I read, I read so much about you.
Pride and sadness are on the same level.
When I remember you told me I could be the only one, and you were not ready.
All it is still written on a piece of pixels.
Old ages of our heart, I was so young, you were so cool, as you still are.
I've changed, you're happy and I'm living. 
Will you open your doors if I come to the city of angels ?
Will you ?




Je suis la savane, les herbes hautes cachent mon corps entier, mes muscles bandés.
Je me sens saliver, l'envie me couler le long de la gorge, je me plie un peu plus proche du sol, prêt à bondir.
Au loin, il y aura un rugissement, un cri de bête morte, un envol d'oiseaux rares.
Et l'eau de la rivière aura toujours la même mélodie.






 









Et il y a dans cette masse de larves, des vers plus gros que d'autres, qui mangent, mangent quoiqu'ils n'en peuvent plus, ils mangent tant et si bien qu'ils se nourrissent des autres, des vers cannibales gros et visqueux. 



274 jours de marche, les yeux fatigués, un pied de plus, tomber dans un fossé, s'écrouler encore plus loin encore, dans la falaise, les vautours sont seuls à se réjouir d'une mort.



Sans doute poses-tu sur moi un regard trop complaisant. 
Trop conscient de ton visage, ta vanité trop puissante. 
Je suis le zoulou et toi le conquérant. 
Et tu sais que tes territoires me sont inconnus, tu joues avec mes pieds.
Je pourrais baisser la garde, te laisser gagner.
Je pourrais prendre les devants, plier la carte, raccourcir les distances. 
Je mourrais d'une pneumonie ou d'une maladie orpheline.
Comme tous les derniers peuples que tu as déjà asservi. 



Tu sais toujours à quelle sauce tu seras mangée.
La sauce "À rien".
La sauce que tu te concoctes lorsque tu n'as plus une tune.
Avec les restes du frigo.
Avec des épices sans goût, du sel sans sel.
Et les copines aussi se font mangées.
Avec beaucoup de mets et des couverts en argent.
Toi, on te refile toujours la fourchette du bas côté d'autoroute.
Celle dont les dents se cassent à la première utilisation.




Je fais des efforts de géant pour me tenir en haut du panier.
Je veux être le plus beau fruit de la corbeille.
À la peau lisse, comme fraichement cueillie, mûre et juteuse.
Ne me dis pas qu'elle
Je fais des efforts monstre pour être la plus belle pierre du lot.
Polie naturellement, reflétant toutes les lumières possibles.

"Sensei reply “What is your woman ? Is she just a container for the child ?” That soft pink matter". Mon dieu, elle me donne du plaisir. 
Mon dieu ! Donne moi du plaisir. 
Du plaisir au-delà de la matière.







Tu t'habilles de noir, tu portes du bourbon à tes lèvres. Dans tes rêves tu es enfermée en cage par des types d'extrême droite. Tu as chaud toutes les nuits. Tu fais des cauchemars. Tu dis "Au fond ça ne me préoccupe pas". Mais ça cogne dans ta tête, ça cogne.