i'm echo
L'Intifada dans nos cœurs, contre le temps, le Jihad dans nos têtes, contre nos vies bâclées.
Sur les rivages d'une quelconque Terre Sainte perdue.


Alors ils m’auraient regardé en levant le menton, ils m’auraient dit « Bien sur, tout est si simple pour toi l’européenne, que nous ne venions pas ! Vous laisser dans votre cage dorée ! En attendant dis-nous pourquoi, lorsque vous venez jouer les zazous pendant l’été, pourquoi est-ce en grosse cylindrés sport coupés, que vous nous narguer ? ».





I saw you, climbing the mountain.
And I’m in the lower place where you can find me.
It seems that you shine like a thousand suns. And I’m below, always below.
Life has never changed, I’m a the same place on earth.
Feeded by the same things, breathing the same air, and loving the same friends.
Only continuum sounds to my ears.
The only music I can barely hear, is the silence.
And I read, I read so much about you.
Pride and sadness are on the same level.
When I remember you told me I could be the only one, and you were not ready.
All it is still written on a piece of pixels.
Old ages of our heart, I was so young, you were so cool, as you still are.
I've changed, you're happy and I'm living. 
Will you open your doors if I come to the city of angels ?
Will you ?




Je suis la savane, les herbes hautes cachent mon corps entier, mes muscles bandés.
Je me sens saliver, l'envie me couler le long de la gorge, je me plie un peu plus proche du sol, prêt à bondir.
Au loin, il y aura un rugissement, un cri de bête morte, un envol d'oiseaux rares.
Et l'eau de la rivière aura toujours la même mélodie.






 









Et il y a dans cette masse de larves, des vers plus gros que d'autres, qui mangent, mangent quoiqu'ils n'en peuvent plus, ils mangent tant et si bien qu'ils se nourrissent des autres, des vers cannibales gros et visqueux. 



274 jours de marche, les yeux fatigués, un pied de plus, tomber dans un fossé, s'écrouler encore plus loin encore, dans la falaise, les vautours sont seuls à se réjouir d'une mort.



Sans doute poses-tu sur moi un regard trop complaisant. 
Trop conscient de ton visage, ta vanité trop puissante. 
Je suis le zoulou et toi le conquérant. 
Et tu sais que tes territoires me sont inconnus, tu joues avec mes pieds.
Je pourrais baisser la garde, te laisser gagner.
Je pourrais prendre les devants, plier la carte, raccourcir les distances. 
Je mourrais d'une pneumonie ou d'une maladie orpheline.
Comme tous les derniers peuples que tu as déjà asservi. 



Tu sais toujours à quelle sauce tu seras mangée.
La sauce "À rien".
La sauce que tu te concoctes lorsque tu n'as plus une tune.
Avec les restes du frigo.
Avec des épices sans goût, du sel sans sel.
Et les copines aussi se font mangées.
Avec beaucoup de mets et des couverts en argent.
Toi, on te refile toujours la fourchette du bas côté d'autoroute.
Celle dont les dents se cassent à la première utilisation.




Je fais des efforts de géant pour me tenir en haut du panier.
Je veux être le plus beau fruit de la corbeille.
À la peau lisse, comme fraichement cueillie, mûre et juteuse.
Ne me dis pas qu'elle
Je fais des efforts monstre pour être la plus belle pierre du lot.
Polie naturellement, reflétant toutes les lumières possibles.

"Sensei reply “What is your woman ? Is she just a container for the child ?” That soft pink matter". Mon dieu, elle me donne du plaisir. 
Mon dieu ! Donne moi du plaisir. 
Du plaisir au-delà de la matière.







Tu t'habilles de noir, tu portes du bourbon à tes lèvres. Dans tes rêves tu es enfermée en cage par des types d'extrême droite. Tu as chaud toutes les nuits. Tu fais des cauchemars. Tu dis "Au fond ça ne me préoccupe pas". Mais ça cogne dans ta tête, ça cogne.












De quelle couleur est le silence ?
Ce vaacum est originellement blanc
Or jamais de silence n'existe
Si il doit s'écouter
Nos tympans alertes
Captent toujours dans le néant
L'ouverture d'une valve, les battements d'une pompe
Alors, écoute le silence
Il y a quelques touches de couleur ça et là.










Le grand restaurant chic, tout de bois et un aquarium profond et haut, en son centre. 
Dehors il pleut à torrent, les copains me poussent à l'intérieur, je dis "non pas ici, c'est là qu'il est". 
Je rentre, je suis mouillée, de pluie, de la tête aux pieds. 
Je t'ai, tu m'as, reconnu grâce aux photographies. 
Tu m'ouvres les bras, et je murmure "Je voulais juste voir les sirènes". 
Tu serres fort, tu embrasses. 
Dans l'eau, derrière la glace, de grands longs poissons argents, la mâchoire carnassier, nagent au-dessus de la vase, emplie de vers. 






L'eau et la sueur, tout est mélangé, et nos caractères bien trempés. Quelques brasses encore encore. 
Poser de profile, une fois, deux fois, trois fois, encore encore. 
Est-ce que c'est ton ethnie ? Est-ce ma face ? 
Nous ne sommes plus au format.
Les petites gambettes qui sautillent joyeusement dans la pelouse nous donnent la nausée et nous fermons les yeux sur les ingénues filiformes. 
Manger était complaisant. Manger est une plainte. 
Et soudain, nos séants nous semblent prendre trop de place. 







“Alors dis moi maintenant.
Devrais-je cacher papa derrière l'armoire ?
Devrais-je écrire à Kitty ?
Alors dis moi, puisque nous sommes maintenant les loups.
Devons-nous nous attendre à la battue ?”
“So tell me now. 
Should I hide daddy behind the cabinet ? 
Should I write to Kitty ? 
So tell me, since we are now the wolves. 
Should we expect the beat ?”



Décoration intérieure blanche.
Tapis blanc, sofa blanc, meuble blanc, mur blanc, mur rouge.
Télévision allumée, bruit de fond, Kubrick.
Soleil doux, automne ou début printemps.
Vision saccadée, télévision allumée.
Escalier blanc, rouge. Mur rouge, blanc.
Chambre à coucher, draps blanc, draps blanc, rouge.
Salle de bain blanche, goutte d'eau rouge. Goutte, goutte.
Escalier blanc, rouge, tapis blanc, sofa blanc, meuble blanc, mur blanc, mur rouge.
Télévision allumée, télévision allumée, image, couleur, parole, voix, Kidman.
White interior. 
White carpet, white sofa, white furniture, white wall, red wall. 
TV on, background noise, Kubrick. 
Gentle sun, autumn or early spring. 
Jerky vision, TV on. 
White staircase, red. Red wall, white. 
Bedroom, white sheets, white sheets, red. 
White bathroom, drop of red water. Drop, drop. 
White staircase, red, white carpet, white sofa, white furniture, white wall, red wall. 
TV on, TV on, picture, color, speech, voice, Kidman.




Les rails dansent.
C'est une valse où les partenaires vont de l'un à l'autre à une telle vitesse que l'on ne distingue plus les mouvements.
Est-ce que la couleur à une importance ? Elles disent toujours dénoter leurs yeux.
Avant tout le reste.
J'aurais voulu avoir le pas léger, de petits pieds qui marchent sur des couteaux.
J'aurais été muette. Aphone mais gracieuse.
“Les yeux grands fermés”, oui cela n'aurait pu être traduit.
Mais derrière une porte, une fenêtre, j'aurais regardé, sans sourire, les rails danser.
Tracks are dancing. 
It's a waltz where partners are ranging from one to another so fast that we cannot distinguish the motions. 
Does the color matter ? They say, they always denote their eyes. 
Before everything else. 
I wish I had a light walk, small feet walking on knives. 
I would have been silent. Voiceless but graceful. 
“Eyes Wide Shut”, so it could not be translated. 
But behind a door, a window, I would have watched, without a smile, the dancing tracks.





Zahia, Nabilla, Ruby ou Karima.
Et puis, Amina, Nadine et Yasmine. 
Et toi, t'es où ? 
Et toi, t'es où ?





Personal Writing | I think we should always have correspondences… | 2013 



D'une trop grande beauté.
Il faut faut faut faut faut faut faut faut faut s'en méfier !
Moi, je suis maligne, je me cache derrière mon chagrin.
Ça fait quatre années que je n'attrape rien !
Mau-vais kar-ma, mau-vais œil.
Mau-vais, mau-vais, mau-viette, moi.

Il y en a toujours pour flatter un flanc.
Des comparaisons irraisonnées.
Yeux noirs, cheveux foncés, typée.
Classées par ordre de grandeur.
Comme des crayons de couleurs.





L'homme éveillé 
Qui dans son cœur 
S'adapte aux mœurs 
Étrangères, mal-aimées 
Viens-là petite chose
The awakened man 
Who in his heart 
Adapts to the foreign, 
Unloved mores 
Come here tiny thing



Inspiration | Marilyn Monroe Cedars of Lebanon Hospital | November 12, 1954




















De toutes les terres, tu en as embrassé peu.
Tu parcoures les centaines de clichés, ta respiration se fait par souffle.
Tu n'es pas très sûr de ce que tu entends, les applaudissements de ton écran ?
Peut-être un jour l'autre bout de la terre, mais tes poches sont vides et ton milieu de poitrail aussi, un peu.
Alors les phrases débutent par des "Ah si…". Inspiration.
Tu oublies les centaines comme toi, tu te concentres sur des vanités étrangères.
Ces réseaux sur lesquels tu patauges, ne se sont pas fondés sur l'humilité.
Tu fais partie de la masse, mais soudain celle-ci t'as oublié.
Of all the lands, you've embraced a few. 
You're browsing hundreds of snapshots, your breathing goes by breath. 
You're not sure of what you hear, are they the applause of your screen ? 
Perhaps one day to the other end of the earth, but your pockets are empty and your mid chest too, a little. 
Then sentences start by "Ah if ...". Inspiration. 
You forget the hundreds like you, you focus on foreign vanities. 
These networks where you wade, are not founded on humility. 
You're part of the mass, but suddenly it has forgotten you.


Facebook Study Says Envy Is Rampant On The Social Network 






Il ne faut pas s'y fier, tu essaies d'être le meilleur être humain possible. 
Un jour, tu finiras par imploser. 
Should not rely on it, you try to be as possible the best human being. 
One day, you will end by imploding.




Tu seras comme les hommes bleus du désert, la teinture aura peint ta peau. 
Si tu veux, on pourrait t'imaginer perdu au milieu de nulle part. 
Pas d'écran, pas de boîte noire. 
Je veux bien jouer les Exupéry, mais sans avion, et puis je te dessinerai des moutons. 
Thou shalt be as the blue men of the desert, the dye would paint your skin. 
If you want, we could picture you, lost in the middle of nowhere. 
No screen, no black box. 
I would like to play the Exupéry, but without airplane, and then I will draw sheeps for you.



Inspiration | Monica Bellucci by Stéphane Coutelle | Clint Eastwood in The Good, The Bad & The Ugly | Sergio Leone | 1966 


Du papier à cigarette, rouler, rouler, tes doigts, rolling bones.
Fumer, s'enfume, le papier brûle, le tabac, de la mort pour tes poumons.
De la mort tout court.
Combien de temps ça prend pour avoir une clique ? Une clique avec des gars, des nanas.
Une clique, clic sur la trackpad. Une bande, bander un jeu de foulards.
Un bandana serré sur les poignets, le tout scellé. 
Combien d'années ça se conserve ? Péremption sur tes amitiés.
Faut pas que ça pourrisse, que ça pourrisse à l'air frais.
Faut pas que ça s'envoie en l'air, faut pas que ça se foute par terre.
Est-ce que c'est de l'obsolence programmée ? 
Passer du produit fini à un produit défini, du sentiment consommé.
Racheter un briquet, rallumer la flamme, entretenir le feu.
Faut pas que tout s'évanouisse en fumée.
Faut pas. Ceux qui restent, il y en aura peu.


"Dans les banalités de la vie, pour mes meilleures amies, et dans ce que j'écris."



Inspiration | Daryl Hannah in The Clan of the Cave Bear – Michael Chapman | 1986
Based on the eponymous book by Jean M. Auel, the film is considered a box office flop.




Life is full of Robby. 
The Robby you loved in your bed for one night stand. 
Robby is weak, wise, savage. 
Robby my Robby, you're yelling. You turn everything in a drama scene. 
Robby why are you Robby ? 
The Robby you will marry, the Robby you will hate for real, for nothing. 
Robby or John, whatever the name, your loving memories full of them. 
John has crashed your heart in his hands. Bob told you he will carry you off this world. 
James lied to you. Mike loved you with passion. 
And Robby… Life is full of Robby.



L'appartement est sans dessus dessous. Et toi tu es là, tu essayes de m'écrire des lettres d'amour, qui finissent toutes dans la corbeille. Ma petite amie ne dit pas un mot. À la fin de la projection elle se lève, et trempe ses yeux dans un mouchoir. Je tente de la sortir, de lui faire voir l'hiver. Je change le vieux disque raillé, je lui fais écouter Beethoven, et son mouchoir se gonfle, se gonfle, prêt à exploser. Je l'emballe dans les draps, je l'endors avec ma voix chevrotante. Je lui caresse les cheveux, l'appartement est toujours aussi noir. Elle fait des rêves éveillés, où elle emprunte des couloirs rouges qui explosent dans son ventre. Elle me dit qu'elle court sur une corde raide, qui lui coupe les pieds et les jambes. Je me pare d'une armure en or et acier, je prends la lame, l'épée, je combats les dragons, je meurs dans les eaux de lagons. Ma petite amie qui pleure, qui pleure. Je construis une arche pour nous abriter. Violons, cymbales, tambours, puis le silence. 




"On dirait qu'on est amoureux. 
Mais c'est juste pour les caméras.
Juste pour les caméras."



 
(…) but women it's just about security and commitment and whatever the fuck else ! 
If you men only knew ! But you're not the jealous type are you ? 
You've never been jealous about me, have you ? 
And why have you never been jealous about me ? 
You are very, very sure of yourself, aren't you ?

S. Kubrick | Eyes Wide Shut – Alice Harford quotes | 1999.



"Murder murder murder" she wrote.
Love crimes…


 
HEY SON !
HEY SON !

KEEPIN GOOD KIDO ! KEEPIN GOOD ! COZ U KNOW I LUV U !







Je vais dévoiler tous les mystères : mystères religieux ou naturels, mort, naissance, avenir, passé, cosmogonie, néant. 
Je suis maître en fantasmagories. 
Écoutez !... 
J'ai tous les talents !  
—Il n'y a personne ici et il y a quelqu'un : je ne voudrais pas répandre mon trésor. 
Veut-on les chants nègres, des danses de houris ? 
Veut-on que je disparaisse, que je plonge à la recherche de l'anneau ? 
Veut-on ? 
Je ferai de l'or, des remèdes. 
Fiez-vous donc à moi, la foi soulage, guide, guérit. 
Tous, venez, — même les petits enfants — que je vous console, qu'on répande pour vous son coeur,— le coeur merveilleux !  
Pauvres hommes, travailleurs ! 
Je ne demande pas de prières ; avec votre confiance seulement, je serai heureux. 

A. Rimbaud | Une saison en enfer – Nuit de l'enfer | 1880.






Naïf, naïf à en pleurer. Pourtant c'est lui qui détient le membre. C'est sa nature de nous entuber. 



Inspiration | Jeff Koons & Cicciolina in the artist's studio | 1990.



Les sages sont asexués. Ils brandissent leur long bâton, et nous bourrent le crâne.
Leurs bouches de carpe prêtent à te gober.
C'est en-dessous de leur baobab qu'ils ont commencé à sermonner.
C'est en-dessous de leur baobab qu'ils finiront dessécher. 



L'armée sans peur a atteint le haut de la montagne. 
Je mesure 4 mètres de haut, je suis fort. 
C'est une fiction où nous sommes tous ensemble. 
Parés comme des barbares, les sangles aux reins, des colliers de guerre au cou. 
Puis la montagne s'écroule, ou c'est moi tombé à genoux, du sang dans les yeux. 
J'ai la tête éclatée que tu viens arracher, garçonnet. 
Va donc la porter en triomphe, on te sacrera roi. 
Et nous sommes tous ensemble.


Inspiration | Michelangelo – La Pieta | 1498.


J'ai beaucoup souffert de l'intérêt que vous me portez, que vous ne me portez plus.
A écouter les docteurs, cela me ferait perdre le sommeil.
J'ai beaucoup souffert de votre absence, vos indulgences.
Tout cela me semble indifférent, je suis si las et si à l'écoute.
Ca y est, je fais le rejet de la bête morte, du crépuscule qui s'attarde, des mots froids et sans retenue.
Il y a des heures que je vois tomber, des désirs savamment entretenus qui soudain se brisent.
Et puis il y a, il y a des il y a, des une fois jetés un peu partout, des tant pis, des toujours, des cava, et plus une ombre de platane pour nous abriter. Alors nous aurons froid, nous aurons chaud et j'aurai toutes les peines du monde à vous faire tourner la tête. Je garderai un petit médaillon où dormiront quelques mèches mortes de vos cheveux, je regarderai partir les trains, s'envoler les pies.
Ah, je pleurerai sûrement, je pleurerai sûrement de me voir pleurer, pauvre guignol. Pauvre guignol. J'aurai un coeur cramoisi où se faneront les rêves passés, j'aurai une fleur que je verrai perler. J'aurai un nom, j'aurai.




L'HISTOIRE N'A-T-ELLE PAS ASSEZ 
SUBIT DE GÉNOCIDES, POUR QUE 
VOUS PUISSIEZ LAISSER VIVRE 
CELUI-LA ? — Syrie 2012 













"Avant j'avais la classe, les gens se bousculaient au portillon.
Ils faisaient des oh ! ah ! 
Et moi j'étais fière, j'étais tout en haut.
Je ne prêtais pas trop attention.
Puis il y a eu les grands gros sages, ceux qui critiquent, qui déshabillent.
Ils ont pointé du doigt, ils m'ont vaincu.
Et maintenant je ne sais plus. si écrire en réfléchissant c'est bien. si écrire c'est mieux.
Alors je me prends pour de la pacotille, je joue avec mon gros grand cerveau.
Et les mots ne me semblent plus si beaux."


Les gosses élèvent le drapeau.
Tambours, baillonettes, et livres en porte-à-faux. 
La branlette intellectuelle, trois éléphants coincés dans un aquarium.
20 sur 20.
De Tahrir à Tiananmen, déjà trop vieux pour la révolution.
Plus de jasmin, plus de torse gonflé face aux jets d'eau.
L'Europe c'est vieux, la beat generation c'est mort, sur la route les embouteillages.




"Effarée, farouche de son cruel dessein, Didon, un éclat sanglant dans les yeux, les joues tremblantes et parsemées de taches, pâle d'une mort prochaine, 
se précipite à l'intérieur du palais, monte, en proie à la folie, les hautes marches du bûcher, dégaine l'épée du Dardanien : ce n'était pas pour cet usage qu'il la lui avait offerte! (…)
Elle parlait encore lorsque ses compagnes voient la malheureuse tomber sous le fer, le sang écumer sur l'épée et se répandre sur ses mains. 
Une clameur s'élève sous les plafonds du palais ; la Renommée semblable à une Bacchante se déchaîne dans la ville effarée. 
Les maisons résonnent des lamentations, des gémissements et du cri perçant des femmes. 
L'air retentit d'immenses clameurs comme si les ennemis dans une violente charge, envahissaient tout Carthage et 
l'antique Tyr et que les flammes furieuses déferlent sur les toits des hommes et des dieux. " — L'Enéide, Virgile.



Anne, ma sœur Anne, 
ne vois-tu rien venir ? 
Je ne vois rien que le soleil 
qui poudroie, et l’herbe qui verdoie…





“Je suis larme du monde.
Je suis l'écho de vos reflets et je m'oppose à mon nom. Passer son temps à remplir vos songes creux de mes divagations, 

n'est rien d'autre que contradiction à l'action répétitive que je préfigure.” – 19 ans.






And he never called back.



J'ai rêvé de Rimbaud assassiné. 
Il était là, le corps et le visage en décomposition, adossé contre un arbre, dans une plaine où doucement la bise faisait voler ses cheveux. Rimbaud assassiné par sa femme. Étranglé. Et moi j'étais son gosse, et elle qui s'avance, dans une longue robe dont je ne me souviens plus de la couleur. 
Et nous savions que c'était elle, l'assassine, dire qu'elle voulait faire passer le crime dans les mains d'un autre. 
Je ne sais plus, j'avais le coeur serré, la peur au ventre. 
C'était la scène, moi les yeux à même le sol, à regarder le ciel bleu couler des nuages.



Inspiration | Lord of the Flies – Harry Hook | based on William Golding's classic novel | 1990


Cava, laisse nous coincés dans nos petites ornières. 
Pars, vole, puis brise-toi les ailes. 
Tu as raison, totalement raison, nous nous contentons de peu, nous sommes formatés.
Toi, tu as bien plus de raisons, tu as la révolution, tu as la révélation. 
Cava, laisse nous coincés au fond du trou, laisse nous creuser un peu plus bas, jusqu'à se briser les phalanges sur le roc. 
Pars, vole, joue l'Icare, meurs noyé.




Personal Photography | Polaroid – Wall of Fame | April 2012






Inspiration | Andre de Dienes – Marilyn Monroe | Tobey Beach | 1949                                                       Inspiration | Magritte – Le Château des Pyrénées | 1959



Parfois il parle, en une façon de patois attendri, de la mort qui fait repentir, des malheureux qui existent certainement, des travaux pénibles, des départs qui déchirent les cœurs.
Dans les bouges où nous nous enivrions, il pleurait en considérant ceux qui nous entouraient, bétail de la misère. Il relevait les ivrognes dans les rues noires. Il avait la pitié d’une mère méchante pour les petits enfants. — Il s’en allait avec des gentillesses de petite fille au catéchisme. — Il feignait d’être éclairé sur tout, commerce, art, médecine. —
Je le suivais, il le faut !


Il y a le média qui me torture l'oreille. 
Toi là-bas qui me noie de douceurs, que mon poitrail ne supporte plus. 
Le gosse, sa pudeur, sa fierté, sa peur, cette innocence fidèle. 
On se lasse de tout, même de l'amour. 
J'ai toujours peur de la mort. 


Blablabla blablablablabala.
Blabla, blablabla, bla bla ; blablablabla.
Blablabla, bla blablabla blabla blablablabla, blabla, bla.
Blabla bla bla, blablabla. Blablablablablabla, bla.
Blabla bla, bla bla, bla blablablablabla. …
Pendant combien de temps, vais-je devoir continuer à te raconter mon baratin ?


Ils n'ont plus de critique, ils se contentent. 
Monter le travail, ne jamais revoir les fondations. 
Laisser pourrir le tas, moisir au-dessus de tout ça. 
Rester placide, l'oeil vague. 
La politique du canapé n'a jamais autant brillé. 



Tu ne voulais pas rentrer.
Puis tu as entendu sa voix fatigué au téléphone. 
Tu te souviens que tout est si court, si rapide.


Alors qu'il serait plus simple de partir …



Petit cocon, où rien ne se passe et tout s'étouffe. 
Il y a de petits malheurs qui se transforment en petit rien. toujours.
Puis il y a. un énorme massacre, un grand cris sourd. 
Des têtes blessées par de petits trous.
De petits trous en petits trous soudain. 
Ça canarde dans tout les sens. nos linges blancs roulés dans la boue.
Soldats ? Soldats pour quoi ?
On avait dit que paysans et rois, tous prosternés devant le cube, étaient égaux. 




Inspiration | Is it contemporary art ? | KK & JB for ELLE magazine (US) | September 2010



J'avais dessiné des colines vertes et tendres, pour que vous puissiez vous étendre. 





Inspiration | M.I.A – Bad Girls | 2012






On cherche toujours des idoles à consacrer
J'ai été élevée dans l'interdiction de l'association
La trinité m'est inconnue
Parfois je me constitue des petits dieux en pain d'épice
Que je dévore le soir-même





Je danse à la pluie, comme si BB tombait sur des tambours.



Inspiration | Dancing Brigitte Bardot | Et Dieu… créa la femme | Roger Vadim | 1956







Je n'en peux rien si sa gueule — 
Le brûler à l'acide ne changera rien
Il faut qu'elle mesure la chance —
Moi je suis toujours démunie
Je demande toujours un peu d'eau et de pain
Et rien de tout cela n'est sanctifié 

What's the matter  with you rock ?
Don't you see  I need you rock ?

L'été, et si jamais !
Rire intérieur
Vapeur étouffante, curiosité étrangère
Le temps passe
Le temps passe
Le temps passe
Paria numéro un.




Inspiration | Final scene from The Golden Door (Nuovomondo) | Emanuele Crialese | 2007





Drink from my wrists. 



Je voulais être anonyme. 
Prendre position à visage découvert, te mène tout droit dans le ravin. 



table 2 – table 1 
table 2 – table 4 
table 3 – table 2 
table 4 – table 3 
table 5 – table 6 
table 6 – table 5 
table 7 – table 5 
table 1 – table 7 
Impact in 5, 4, 3, 2, 1,…




I'm fighting with hipsters :
I fuck tumblr.



Inspiration | The Silence of the Lambs poster, 1991 — Interview Russia, Lana Del Rey on cover, 2012.




Mon audio-visuel personnel se colore d'arcs-en-ciel.
Je peins mes journées à la couleur industrielle. C'est ainsi que je broie du noir.
Je m'accroche aux futilités du divertissement "laveur de cerveau".
Je choisi soigneusement mes séances de tout les soirs.
Il me faut du capitalisme, du voyeurisme, du sexe et très peu d'amour.
Je suis l'audimat, je suis le spectateur, je suis l'argent.
On me tend la cuillère, j'ouvre la bouche et j'ingurgite.
Peu importe la bouillie, la panade ; j'avale, sans pour autant que cela soit digeste.



LOVE magazine le scande ; nous assistons au retour du romantisme !
Comme l'étude de marché fut bien rodée, 
Lana rêve  du grand Amour inaccessible et nous le confesse en chansons.
Sur l'avenue Louise je demande poliment à une pute d'allumer ma clope.
Ces filles haut perchées me rassurent.
Si elles sont toujours là, c'est que le monde tourne rond.



"— Mais … j'ai oublié de vous dire que je ne possède aucun univers graphique !  
— C'est incroyable ! Vous êtes donc capable de faire de la merde comme de la grosse daube !  
— Ah ça ! Je vous le concède, ce n'est pas donné à tout le monde !"






Personal  Photography | A Crocodile in Brussels | Silver Film | 2011.




Veuillez procéder à une nouvelle demande d'ajout en ami.
Post-scriptum : article 347 — Toute demande une première fois réfutée, ne peut être reconduite.







Inspiration | Marlon Brando Obsession.



Toutes mes félicitations vous êtes le seul produit capable d'augmenter votre obsolescence programmée !



"Cette drôle de révolution avait une face cachée : le discours normatif, la pression du groupe, les culpabilisations perverses… Il fallait adhérer au dogme, donner son corps sans rechigner, ou alors s'analyser, faire son autocritique, s'amender. En fait de libération, c'était aussi un terrorisme. On passe d'un dogme à l'autre. Le plaisir était prohibé, il devient obligatoire. L'ambiance est à l'intimidation. Un nouveau tribunal s'installe : non seulement il faut faire l'amour de toutes les façons, avec tout le monde, mais encore faut-il que le plaisir soit conforme. Quiconque s'y soustrait est vu comme une sorte d'épave réactionnaire, un résidu du vieux monde. Quand les filles refusaient de coucher, on avait le moyen de les culpabiliser : "Ben dis donc, tu n'es pas libérée !". Peu à peu s'établit donc ce que nous avions appelé, avec Alain Finkielkraut, la dictature de l'orgasme obligatoire. L'érotisme entre dans le domaine de la prouesse. On gonfle le nombre de ses partenaires et de ses orgasmes comme on gonfle ses pectoraux. Le sexe devient contrainte. Le rock'n'roll et la pop poussent des cris d'appétit sexuel sauvage — "I can't get no satisfaction", "I want you !" —. L'inhibition et la frustration sont montrées du doigt ; l'amour, avec ses fantômes séculaires — possession, jalousie, secret—, devient obscène. D'où le refus de la séduction, considérée comme une survivance du vieux monde : on est supposé aller vers son partenaire en toute franchise, sans recourir aux anciens et misérables stratagèmes. L'erreur que nous avons commise en 68, c'est de penser que l'Histoire est un héritage cumulatif et que, en supprimant les peurs d'antan, la nouvelle génération bénéficierait d'emblée d'une sexualité clefs en main. En réalité, le sexe reste un mystère obsédant et angoissant. Ce qui est mort depuis 68, c'est l'angélisme du désir, l'idée que tout ce qui touche au sexe est merveilleux."
— La transparence du mal, Jean Baudrillard



Inspiration | Jacques-Louis David – The Intervention of the Sabine Women | 1798



L'architecture et la femme.


Inspiration | Lana Del Rey – Born to Die | Born to Die | 2011





Berlin n'est pas une ville au sens où nous l'entendons.
Je ne ressens pas encore la ville.
Est-ce le premier jour passé ici, est-ce le premier ressenti qui me restera en la quittant ?

Le silence, le silence de la mer.
Cette ville est un rivage, le flux des voitures remplace le bruit du ressac.
L'écume c'est ce vent qui emporte le premier pollen du printemps.
Les gens, les jardins, ces buildings sont autant de sable, de cailloux, de coquillages, d'algues échoués.
La mer, Berlin, la mer.

3 jours après Berlin...
Chacun est retourné chez soi, a retrouvé son lit, sa douche, ses affaires, ses potes, ses amoureux.
Je me demande si nous allons réussir à rattraper le sommeil perdu... 




Je suis un écrivain du dimanche. J'apprends à me résigner.


Les regards se posent et interpellent, le mystérieux de ce que tu représentes, intrigue, fascine, démolit le désir d'être au réel. 
"Je" est un grain de poussière parti en fumée dans le vent. 




Cache cache pour ne pas s'égarer.
Au bois vous êtes tous partis.
Les yeux ont regardé ce dos s'éloigner.
Il y a eu l'ami qui nous pousse.
La roue qui forme l'arc de cercle.
L'ennui et le coton blanc.
Ouvrir trop sa bouche.
La pièce avait trop d'espace.





Personal Photography | Typography department, 2011 | La Cambre | Polaroid.











Tout le monde s'est divisé. Chacun est parti de son côté. 
On n'est pas dans une pub Benetton.







Inspiration | Cover of Robin Kinross book — Modern typography, an essay in critical history.
Inspiration | Inside if a random book, first pages after the cover. 



































"Suis tout à fait d'accord avec ce problème de romantisme, que qualifierai parfois de pensées post-adolescences, c'est un combat acharné que celui d'éviter à la fois l'incursion et la niaiserie.  Je tâche parfois de prendre du recul et relis regard extérieur, me permet de supprimer certains textes. Peut-être aussi, parfois trop pris habitude de l'aisance mirage de l'écriture rapide qui se veut automatique, au début bien, après on s'enferme dedans. Aller au-delà, s'essayer à d'autres choses."






Inspiration | Chris Heads Photography.



"C'est un homme d'esprit, monsieur !  Lorsqu'il n'est nul besoin de parler, il ne parle pas !
Quant aux femmes, il faut bien leur prêter du caractère. Leur mutisme dénote de l'idiotie !
Celles qui ouvrent grand leur gueule mangent toujours à leur faim !"




Inspiration | Lana Del Rey Mania | 2011 – …

We all love Lana Del Rey.

From my 28 years old best friend artist, to the sharpest critic, to the fashionista buddy.
There's something about Lana, that little something that pushes us to rush on the first (illegal) 
download link of her few released songs.
"She's the Justin Bieber for adults". Yes she is.
And we love it.
I won't hide the fact that her mouth, her tampered face, 
have been part of our conversations. 
That her fake "home made" videos, made ​​us smile.
She's now on Wonderland's cover, some gladly would lend her Vogue US.
We're close to give her God in confession.
In fact, we are not immune to this electricity, that capsized voice but so much true.
We cannot denied that despite the buzz, marketing, so much tied this new consumer 
product can be, Lana AKA Lizzie Grant has a voice.
There will always be critics, and no doubt we will be the first.
The day will come when we hate her, because she becomes 
a product like so many other, a pin-up in the wake of Gaga and other Rihanna.
Because we are selfish and if we love you Lana, it's better to eat you when your time comes.
Beware of wolves, beware of the games — echo.







Inspiration | Al Pacino | Francis Ford Coppola – Il Padrino, Parte II | 1974.



Inspiration | Marlon Brando | 1950.



It's a NEW obsession !
A ‘WHOAH’  in your mouth !  



Il faut se contenter d'images, de tournures artificielles.
L'esprit monte et démonte les actions quotidiennes. 
Seul dans le rêve nous sommes capables de résurrection.
Prudence est mère de sûreté et Patience, de toutes les vertus. 


Ô LOVERS SEE YOU SOON ! LIFE IS SHORT, BUT WE STILL HAVE TIME. 


Tu joues les ermites, les regards glacés, le verbe bien pesé, pensé.  
Mais le soir, lorsqu'on t'offre un verre, tu allumes une cigarette.  
En cela, tu es cliché.




Inspiration | Nomad from the Afar people – East Africa, 1950.




Inspiration | La Joconde's eyes – Leonardo Da Vinci – XVI century.
Inspiration | Arthur Rimbaud'eyes – Edmund White's book, The double life of a Rebel – 2011.







Beauté affamée, qui lorsqu'il rougit, semble désolé.







Et moi ? Suis-je aussi fille de Pasiphaé ? 

J’ai embrassé l’aube d’été. Rien ne bougeait encore au front des palais. L’eau était morte. Les camps d’ombres ne quittaient pas la route du bois. J’ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes,  et les pierreries regardèrent, et les ailes  se levèrent sans bruit.




Dénoter Léo Ferré.
Manger le visage, avouer la couleur des yeux.
Faire comprendre mais trop tard.









They say we are the new beat generation.But not so beast to write enough. 













Ma bécane pourrait aller plus vite. 
Je passe au coin de la rue. 
Y a des putes sur l'avenue. 
Parfois elles me sourient, le regard bienveillant. 
"Fais attention sur la route" dans une langue 
que je ne parle pas.
Nous pourrions discuter, 
de leurs pieds coincés sur leur 12 centimètres, 
de leur jupe trop courte, du temps trop froid. 
Mais j'ai pas le temps. 
Mais leur macro' est sans doute parqué pas loin, 
à surveiller ces péripatéticiennes 
qui n'ont jamais lu d'Aristote. 



Inspiration | Random picture from a tumblr | L.A style



Inspiration | MM & JK.





































Le manque n'existe pas, par habitude tu feras entrer dans ta vie un besoin, une nécessité dont jamais tu n'aurais soupçonné l'importance. Une consommation programmée.

"Je suis de race inférieure  de toute éternité."

Si il n'y avait eu que vos yeux pour pleurer.Vous voilà surpris d'un corps qui est vôtre, gisant, sans satisfaction, las et contenté de se retrouver là, sur un sol froid et sans odeur. 
Votre esprit a vagabondé à sa guise sans s'étonner du fardeau perdu. Il a admiré les belles lettres, mais comme il n'en possédait aucune, il a rit sans comprendre les vers et les poésies  qu'on lui offrait. Un arbre creux, sans résonance, le voilà fait.
Penaud face à ses ignorances, il s'est acharné à capturer les subtilités, sans se jeter à corps perdu dans la connaissance,  l'effort sans sueur, le calcul sans réflexion.
Lorsque enlisé dans la boue, il s'est avisé de faire marche arrière pour mieux constater l'étendue de son drame, il vous a cherché en vain,  vous découvrant à votre place, intacte. 
Il vous faut faire paire, et ne pas rechigner sur les mots que l'on vous tend,  les livres que vous avez peine à déchiffrer seront le salut à la béatitude dans laquelle vous vous étiez couchés.



Inspiration | D&G Spring Campaign 92 | Photographer — Steven Meisel | Starring — Isabella Rossellini, Monica Bellucci 
Inspiration | Vogue Paris — September 11 | Miss Vogue | French Connection | Photographer — Josh Ollins.



















Do you remember when that began, Norma?
They told you're neurotic, dying, almost to death.
You waited for it, didn't you?
In its black silk shroud, brandishing its white,  pale, soft fingers on your body.
Pills are so easy to swallow with a Scotch.
These failed pornos, from your young twenties,  hidden to the public and all these exposed curves.
"You're a whore, Norma!" spews out their mouths.
Things are fun at first, then you cry.  On your name, you would write 'Artist', but in your roles of faded girls, you get lost along the way.
Weddings and adventures that follow, the Bay of Angels and you, ain't same thing.
Sedatives are a miraculous invention.
Child-wife, former brunette with laughing eyes. We've quickly learned to smile in front of objectives.
The nonexistent love of a mother, men by the dozen, beautiful bastards, egos that rise, rise then fell,  this image brought to perfection. Who wants me, takes me!
How many snapshots have been taken of this character that you like to play at times?
There could have been someone, anyone, to open his arms, to take your hand.
"Come, we go."
Hollywood fucks us, Hollywood kills us, Norma.
Everyone runs after you. Years pass.
Thanks Heaven, we will never see old age taking your cheeks,  and we will talk about you again and again as long as there are women, Norma.
World hurts, Norma, world kills us.
And no matter if it was from your hands or stranger that came the End, you just wanted to rest.







"(...) Alors les vieillards, pour appâter les jeunes naïves à leur cause, leur écrivent des vers en prose épars."







Inspiration | Empire canvas





web 2.2 makes your relationship more inventive



Inspiration | Photography of a young Apache | Around 1930







Inspiration | Monica Bellucci | D&G 1987.




























































J'aimerais voir  les Amériques,  un peu, beaucoup, tant qu'on a juste ce qu'il faut  de fric.




Inspiration | French 60's |  Françoise Hardy & Jacques Dutronc.


"Les synthétiseurs synthétisent les envies de nos cœurs dans des mélodies électroniques que seuls les amours technologiques peuvent décrypter"
Ah dieu! Comme le 21e siècle est magique!


Comme tu as beaucoup pleurer Goldie. 
La racine brune de tes cheveux déteint sur le blond que tu tentes de leur donner.
Et comme la sueur donne à ta peau des senteurs bestiales.
Puisqu'il ne suffit pas d'être belle et d'avoir de l'esprit.